Dans le cadre des politiques visant à réduire l’impact de la voiture sur le transport, l’intermodalité est aujourd’hui incontournable pour envisager de laisser sa voiture à la maison. Mais quels sont les aménagements nécessaires pour rendre possible l’intermodalité ?
Et tout d’abord, c’est quoi l’intermodalité ? Il s’agit d’utiliser au moins deux modes de transport sur un même temps de route sans rupture dans la chaîne de déplacement. Exemple : je prends le vélo qui me mène à la gare. Puis en descendant du train je prends le bus ou le tram pour me rendre à mon travail. Ce mois-ci-, Arpãn vous aiguille sur les aménagements nécessaires pour une intermodalité performante.
l’intermodalité passe par redonner sa place au vélo
Afin de viser à la décarbonation des modes de transport, valoriser le déplacement en vélo est une nécessité. Mais pour vraiment donner toute sa chance à ce moyen de transport, il faut combiner des mesures ciblées sur le deux-roues avec un ensemble de mesures qui devront modérer la circulation automobile et améliorer les aménagements.
En effet, il faut non seulement repenser les modes de transport mais également apporter des solutions facilitant la vie de l’utilisateur. Comme par exemple l’installation de supports à vélo généralisés auprès des pôles d’échanges multimodaux mais également envisager dès que possible le recours à des stations de réparation.
@paulipokett_
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Pour favoriser l’intermodalité, développer les transports en commun
L’intermodalité ne peut être pertinente sans un recours accru et un développement accéléré des réseaux de transports en commun. Contrairement à certaines idées reçues, les transports collectifs ont un rôle important à jouer non seulement dans les zones denses, mais également dans tous les types de territoires, qu’ils soient urbains, périurbains ou ruraux. Pour cela, il est important que l’offre de transports collectifs soit suffisamment diversifiée, mais aussi performante et complémentaire. Ces conditions sont nécessaires à rendre compétitive l’usage régulier au transport public face à l’utilisation de la voiture individuelle encore bien trop ancrée dans les habitudes du quotidien.
L’intermodalité passe par le recours au covoiturage.
On constate un nombre croissant d’usagers ayant recours au covoiturage ou même à l’autopartage pour se rendre au travail. Mais ce mode de transport collaboratif se développe également pour les voyages ou les week-ends.
La mise en place des politiques de RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) engage aujourd’hui les dirigeants à valoriser le recours au covoiturage. Mais pour ce faire, des aménagements doivent être pensés tant par les employeurs que par les collectivités. En effet, celles-ci doivent encore mettre un coup d’accélérateur sur l’accessibilité, l’aménagement d’aire de covoiturage ou encore l’installation de bornes de recharge pour voitures électriques, tant en milieu urbain qu’en zone rurale afin de facilité la rencontre entre conducteurs et passagers.
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En conclusion, il est clair que l’unique façon de réduire la place de la voiture dans le paysage est de fournir au citoyen des moyens efficaces et flexibles pour aller où il souhaite dans le moins de temps possible et en réduisant au maximum son impact carbone. C’est la raison pour laquelle les collectivités et responsables des aménagements urbains doivent mettre en œuvre des projets qui favoriseront la complémentarité des offres de transports. Aire de covoiturage, parking relais, bornes de recharge pour véhicules électriques, supports à vélos, stations de réparations pour cycles : il faut créer des pôles d’échanges multimodaux efficaces, desservis et aménagés.
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