A l’heure ou le territoire oscille entre confinement et déconfinement et que les jours s’allongent, le besoin de s’échapper de son intérieur ou de son « télétravail » devient essentiel. Conscient de cet état de bien être recherché, les professionnels de l’aménagement et les donneurs d’ordre travaillent leurs projets en portant une attention particulière au confort d’usage.
Le confort d’usage est un terme utilisé généralement par les urbanistes, les aménageurs du territoire et les fabricants concepteurs de mobiliers. La recherche de ce « confort » a pour but de faire que les espaces publics et les infrastructures puissent être accessibles à tous les usagers.
Si l’urbaniste doit aménager l’espace et faire en sorte que les aménagements ne soient pas des obstacles à l’usager. Le fabricant doit quant à lui de relever le défi d’imaginer, éditer et concevoir des mobiliers pour tous.
L’ascension du design dans tous les domaines comme dans les mobiliers d’aménagement, place les utilisateurs finaux au cœur des projets. Prendre en compte le confort d’usage, c’est créer, améliorer sa collection pour qu’elle réponde au mieux aux attentes des usagers. Ainsi le fabriquant doit donc raisonner « fabriquer avec et non plus fabriquer pour ».
Dans la phase étude d’un projet, l’enjeu est de tenir compte des utilisateurs avec toutes leurs différences. Ainsi nous en tant que conseil et professionnel , nous devons observer, appréhender ces différences. Nous devons aussi inviter au dialogue et au partage. Plus, nous nous intéressons à l’attente des utilisateurs, plus facile sera le traitement de la notion « accessibilité » pour le handicap moteur et visuel, donc le confort d’usage.
Ce questionnement d’ensemble dans la réflexion et le travail d’un projet d’aménagement permet aussi de mieux explorer le besoin des donneurs d’ordre et des utilisateurs finaux.
Nous pouvons affirmer que c’est « une approche par l’empathie ». Extrait de l’article de l’école du design de Nantes paru en février 2016.