Nous devons réduire la part de la voiture dans nos mobilités
Le dernier rapport du GIEC a de nouveau alerté sur le sujet : 31% des émissions des gaz à effet de serres sont produits par le transport dont 53% par les voitures. Les mobilités actives sont plus que jamais une priorité dans les politiques publiques de l’état jusqu’aux petites communes.
Les politiques publiques se construisent désormais dans le prisme de la réduction des GES et d’une transition écologique nécessaire. C’est l’objectif affiché du Plan Vélo lancé en septembre 2018 par le gouvernement dont l’objectif visé est de tripler la part du vélo dans les déplacements quotidiens des Français d’ici à 2024. Pour ce faire, une enveloppe de 350M€ a été mobilisée pour inciter collectivités, entreprises et usagers à penser vélo !
Les mobilités alternatives : au cœur de l’action des collectivités
Les collectivités sont nombreuses aujourd’hui à lancer des projets afin de donner toute sa place à la circulation cycliste. Développement des voies douces, aménagement de pistes cyclables, déploiement d’aires de stationnement vélo dans les villes : des aménagements sont en cours et encore beaucoup à venir pour atteindre l’objectif des 9% à 2024 de trajets à bicyclette, fixé par le gouvernement actuel.
Les aides financières sont nombreuses pour accompagner les collectivités vers cette transition de développement des mobilités actives. Entre autres :
- Le programme AVELO2 soutenu par l’ADEME pour un montant de 25M€ permet d’accompagner le cofinancement d’études, d’expérimentation, de campagne de communication ou encore la création de postes de chargé de mission vélo. De plus, la dotation de l’état de soutien à l’investissement public local (DSIL), d’un montant de 500 M€ sur 5 ans, finance les projets des collectivités pour « développer des services de transport de proximité durables », notamment les aménagements cyclables.
- Le programme ALVEOLE (qui se termine fin 2021, mais une nouvelle piste est en réflexion) porté par la FUB (Fédération Française des usagers de la Bicyclette) et ROZO (Bureau d’études spécialisé en efficacité́ énergétique) accompagne et finance des projets pour accélérer la création de places de stationnement vélo et accompagner au changement de comportement grâce à des actions de sensibilisation à l’écomobilité.
D’autres dispositifs de soutiens existent : https://aides-territoires.beta.gouv.fr/
Les entreprises sont concernées et responsables
Les employeurs jouent également un rôle prépondérant dans le développement des mobilités alternatives en incitant leurs salariés à venir au travail à vélo. Le forfait mobilités durables a été mis en place dès mai 2020. Il invite les employeurs du secteur privé à prendre en charge jusqu’à 600€ par an et par salarié les frais de déplacement de ceux-ci sur leur trajet domicile-travail effectué à vélo. Ce forfait est exonéré d’impôt sur le revenu et de cotisations sociales.
De plus, une réduction d’impôt sur les sociétés a été mise en place pour les entreprises mettant à disposition de leurs salariés une flotte de vélos pour leurs déplacements travail-domicile. Cette flotte peut être achetée ou en location.
Mutation profonde de la mobilité à venir
L’avenir nous promet une mutation majeure de nos mobilités avec moins de véhicules individuels, une plus grande place pour le vélo, le covoiturage, les transports en communs etc. La conséquence en sera une circulation apaisée et raisonnée moins génératrice de Co² et bénéfique pour la santé de tous au sein de nos territoires qu’ils soient urbains ou ruraux.
Arpãn accompagne cette mutation en vous proposant des équipements adaptés, aux nouvelles normes et surtout : MADE IN FRANCE !
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